Projection

Cycle «Ciné-dimanche» : More than Honey, et si les abeilles disparaissaient?

Dimanche 1 octobre 2023, 16h30

Affiche du film More Than Honey avec des abeilles qui volent dans le ciel

Repenser le vivant et communiquer avec les plantes et les animaux : un cycle de film autour de l'exposition «Être(s) ensemble». Auditorium. Le dimanche 1er octobre, à 16h30.

En écho à l'exposition temporaire «Être(s) ensemble» qui se tient jusqu'au 7 janvier 2024, un cycle de films permettant de repenser le vivant vous est proposé jusqu'au mois de décembre 2023.

Dans le cadre du RDV pour réfléchir et agir du mois d'octobre, « More Than Honey, et si les abeilles disparaissaient? » de Markus Imhoof est projeté dans l'auditorium du Musée.

Depuis une quinzaine d'années, de nombreuses colonies d’abeilles sont décimées partout dans le monde. Les causes de cette hécatombe ne sont pas encore établies. Selon les régions du monde, ce sont entre 50 et 90% des abeilles qui ont disparu.
Cette épidémie, d’une violence et d’une ampleur faramineuse, est en train de se propager de ruche en ruche sur toute la planète. Partout, le même scénario se répète : par milliards, les abeilles quittent leurs ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun prédateur visible. En quelques mois, les abeilles se sont ainsi volatilisées aux Etats-Unis où les dernières estimations chiffrent à 1,5 million (sur 2,4 millions de ruches au total) le nombre de colonies qui ont disparu dans 27 Etats. En Allemagne, selon l’association nationale des apiculteurs, le quart des colonies a été décimé avec des pertes allant jusqu’à 80 % dans certains élevages. Même phénomène en Suisse, en France, en Italie, au Portugal, en Grèce, en Autriche, en Pologne, en Angleterre où le syndrome a été baptisé «phénomène Marie-Céleste», du nom du navire dont l’équipage s’était volatilisé en 1872.
Les scientifiques ont trouvé un nom à la mesure du phénomène : le «syndrome d’effondrement» ou «colony collapse disorder». Ils ont de quoi être préoccupés : 80% des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, ni pollinisation, donc pratiquement ni fruits, ni légumes. Les trois quart des cultures qui nourrissent l’humanité en dépendent. Arrivée sur Terre 60 millions d’années avant l’homme, Apis mellifera (l’abeille à miel) est aussi indispensable à son économie qu’à sa survie.
Faut-il incriminer les pesticides et les médicaments employés pour les combattre? Les parasites tels que le varroa? De nouveaux virus? Le stress des voyages? La multiplication des émissions électromagnétiques perturbant les nanoparticules de magnétite présentes dans l’abdomen des abeilles? Il semble plutôt qu’une combinaison de tous ces agents détruise les défenses immunitaires des abeilles.
Il y a cinquante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l’homme: «Si l’abeille disparaissait du globe», avait-il prédit, «l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre.»

Bande-annonce.
Film en français sous-titré.
Âge conseillé : dès 10 ans.

Date de dernière mise à jour de l'événement 17.08.2023
© trigon-film

Informations pratiques

MEG

Boulevard Carl-VOGT 65, 1205 Genève -

+41 22 418 45 50

Sur place

Jeunes

Seniors

CHF 0.-

Evénement VDG

De 10 à 99 ans