Exposition permanente

Les archives de la diversité humaine

En 2024, l’exposition permanente ferme temporairement entre le 5 août et le 31 octobre 2024. Le parcours revisité est inauguré le 1er novembre. Les visites commentées et atelier reprennent dès le mardi 5 novembre 2024.

Plus de 1000 objets, admirables messagers des cultures du monde, ont été soigneusement sélectionnés parmi les 80'000 qui composent les collections du MEG pour figurer dans l'exposition permanente.
 

 

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sur AppStore ou Google play.

 L’e-MEG est le double numérique de l’exposition permanente. Il propose un audioguide ainsi que toutes les notices et photographies des objets exposés.

Le caractère mémoriel du patrimoine rassemblé dans cette exposition permanente – complété par les informations numériques de l'eMEG – parlera à chaque visiteur, d'où qu'il vienne, ravivant un sentiment d'appartenance à un territoire et à une identité. Celui-ci pourra revenir tant qu'il le souhaite s'imprégner de l'une ou l'autre des cultures du monde puisque, et ce n'est pas la moindre de ses qualités, l'entrée de cette exposition est gratuite.

Informations pratiques

2e sous-sol

Du mardi au dimanche
de 11h à 18h

Accessible aux personnes à mobilité réduite

L’exposition permanente est gratuite

Scénographiée par l'Atelier Brückner de Stuttgart, l'exposition se décline en sept chapitres : un prologue historique, suivi de la présentation des collections des cinq continents et de la collection ethnomusicologique.

Image
Les archives de la diversité humaine

Mer, 2014
Installation vidéo de l’artiste Ange Leccia
Vidéo HD. Acquis par le MEG en 2014
MEG Inv. ETHEU 800004

Prologue

Dès son arrivée, le public est plongé dans les origines des collections ethnographiques de Genève. On y apprend, non sans exaltation, que celles-ci sont le fruit d'aventures individuelles, de la passion et de la générosité d'illustres personnages et d'autres plus modestes, de rencontres avec des cultures proches et lointaines.

Cinq continents

Chaque section possède ses points forts, ses chefs-d'oeuvre, qui ont permis de dégager des thématiques propres à chacun. C'est ainsi que la section consacrée à l'Asie nous emmène du Bosphore vers un Orient toujours plus lointain en abordant trois grands thèmes : l'iconographie religieuse, l'écriture et le pouvoir. L'art pictural dessine un fil conducteur le long du parcours africain découpé, lui, en aires culturelles.

Au sein de celles-ci se dégagent des thèmes comme le sacré, lié au culte des ancêtres et aux pratiques magico-religieuses, et le pouvoir.

Au sein de celles-ci se dégagent des thèmes comme le sacré, lié au culte des ancêtres et aux pratiques magico-religieuses, et le pouvoir. La partie dédiée à l'Océanie, vaste « continent insulaire » de plus de dix mille îles, aborde les relations et les échanges des sociétés autochtones ainsi que les périples des Européens qui ont exploré cette région du monde.

Du cercle Arctique à la Terre de Feu, la collection Amériques est parmi la plus diversifiée culturellement et chronologiquement puisqu'elle couvre près de 9'000 ans d'histoire. Rendant hommage à cette richesse, le périple américain s'échelonne de l'art inuit du Grand Nord à l'Amérique du Sud en passant par les sociétés amérindiennes des plaines nord-américaines et les cultures précolombiennes.

Rares sont les musées d'ethnographie qui conservent dans leurs collections des objets provenant du continent européen tant et si bien que l'exotisme, l'ailleurs, semble primer. Ce n'est pourtant pas le cas du MEG qui a pour vocation la conservation et l'étude de témoignages matériels, culturels et artistiques du monde entier, y compris de l'Europe. Autour d'objets quotidiens issus de la société rurale et alpine ou du monde urbain ouvrier et savant, résonnent des questions universelles comme la vie, la mort, les pratiques religieuses ou politiques, qui toucheront et interpelleront chacune et chacun.

L’ethnomusicologie

L'ethnomusicologie n'est pas en reste puisqu'une section lui est consacrée. Dans celle-ci, deux ensembles complémentaires dialoguent et se répondent : la collection d'instruments du monde entier et les Archives internationales de musique populaire (AIMP). Ils mettent en évidence la classification organologique (études des instruments) – un champ de recherche dont le MEG a largement contribué au développement – et la recherche sur le terrain, de l'enregistrement sonore à la constitution d'ensembles d'instruments de musique.